HISTORIQUE
La rue des Trois-Bornes est une rue située dans le quartier de la Folie-Méricourt dans le 11ème arrondissement de Paris. L'origine du nom vient probablement de trois bornes qui servaient à délimiter deux terrains voisins. Mais il pourrait également s'agir de trois monuments druidiques trouvés dans le voisinage...
La rue porte ce nom depuis son ouverture, vers 1695. Elle n'était alors qu'un chemin qui commençait à la rue de la Folie-Méricourt et se terminait rue du Chemin-de-Saint-Denis (actuellement rue Saint-Maur).
Elle se situe à proximité immédiate de la rue Oberkampf (Qui doit son nom à Christophe-Philippe Oberkampf ; Célèbre pour avoir fondé la manufacture royale de toiles imprimées de Jouy-en-Josas où était fabriquée la toile de Jouy).
Cet ancien chemin rural part des fossés, sur un bras mort de la Seine, avant d’escalader les premières pentes de Ménilmontant. Du boulevard du Temple (Sur le tracé du rempart de Charles V), au boulevard de Ménilmontant (Correspondant à la barrière des Fermiers généraux), la rue s’est formée par urbanisation progressive à partir de la fin du XVIIIème siècle. Aux maisons ne dépassant pas un étage, avec commerce sur rue -Et dont il reste quelques exemples aujourd’hui encore-, ont succédé les cours et passages encadrés de nouvelles maisons et d’ateliers.
Quant à la rue Jean-Pierre Timbaud (Parallèle à la rue des Trois Bornes, elles se rejoignent 200 mètres plus bas, Place de la fontaine Timbaud) : son nom porte celui d'un syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail (CGT) Jean-Pierre Timbaud (1904-1941), fusillé par les nazis.
A l’origine, les habitants sont des commerçants et petits entrepreneurs, ouvriers et artisans. Le commerce est l’une des activités traditionnelles de la rue, en particulier le commerce de détail, encore largement présent aujourd’hui. L’artisanat et la petite industrie ont, eux, désormais disparu. Pourtant, ils ont longtemps tenu une place importante. Le travail des métaux et la petite mécanique y dominent dès le XIXème siècle : batteurs d’or, chaudronniers, fondeurs de métaux. Aux marges du faubourg Saint-Antoine, la rue accueille également des charpentiers, des menuisiers et des parqueteurs. Le travail des peaux et cuirs est aussi très représenté, car la rue Oberkampf est située au cœur des anciens quartiers industriels de Paris.
EVOLUTIONS ACTUELLES
Autrefois simple rue commerçante structurant la partie méridionale du Faubourg du Temple, la rue Oberkampf est devenue un lieu à la mode, dans les années 1990. De nombreux cafés et restaurants, des boîtes de nuit et des salles de concert ont ouvert dans la rue — en particulier dans sa moitié orientale, à proximité de Ménilmontant — et dans ses environs, comme dans la rue Saint-Maur et la rue Jean-Pierre-Timbaud ou la rue des Trois Bornes (Encore relativement préservée…).
La plupart des anciens ateliers ont, quant à eux, été reconvertis en galeries d’art ou en bureaux accueillant architectes, artistes ou designers.
PRATIQUE…
Marchés & commerces environnants
Marché Popincourt : Situé à 550 mètres à pied de l’appartement, il se tient les mardi et vendredi de 7h à 14h30, boulevard Richard Lenoir (Entre les rues Oberkampf et Jean-Pierre Timbaud).
Marché du Père Lachaise: Présent le mardi et vendredi de 7h à 17h00, le marché du Père Lachaise se se tient sur le terre-plein du boulevard de Ménilmontant et se situe à 700 mètres à pied de l’appartement.
Dans un rayon de 400 mètres, quatre supermarchés assureront vos besoins au quotidien.
Dans un rayon de 600 mètres, vous y trouverez six boulangeries ; Et de manière générale, vous découvrirez un large panel de commerces dans un rayon de 500 mètres autour de l’immeuble !
Square Maurice Gardette:
Situé à 700 mètres de l’entrée de l’immeuble, le square Maurice Gardette est un jardin tranquille du 11ème arrondissement de Paris. Un espace vert agréable à visiter grâce aux multiples essences d’arbres et de plantes qui y foisonnent. D’où que vous arriviez, le jardin est d’ailleurs immanquable : bien que de superficie moyenne (9853 m²) vous apercevrez de loin les gigantesques arbres qui entourent le parc et font des lieux un square isolé et verdoyant.
Roses trémières, asters, iris, orme de Sibérie, érable sycomore, marronnier d’Inde, bouleau verruqueux, catalpa, fontanesia, copalme d’Amérique, magnolia, pin noir, séquoia géant… les amateurs de flores trouveront ici de quoi les combler ! Les autres apprécieront de manière plus simple les agréables senteurs qui parfument chaque allées du jardin. Au détour de celles-ci, vous découvrirez également une jolie statue en bronze réalisée par Jacques perrin, « Le Botteleur », symbole du square Maurice Gardette, ainsi qu’un joli kiosque à musique, édifice typique des espaces verts parisiens, qui accueille tous les étés des représentations musicales.
Le jardin dispose de nombreuses infrastructures pour enfants et adultes (terrain de boules, bac à sable, aire de jeux, piste à roller et vélos, table de ping-pong) et d’un accès gratuit au wifi.
Transports
La station de métro la plus proche se trouve à 300 mètres de l’entrée de l’immeuble (Métro « PARMENTIER » - Ligne 3)
La station « COURONNES » se trouve à 450 mètres de l’entrée de l’immeuble (Ligne 2)
La station « GONCOURT » se situe à 500 mètres de l’entrée de l’immeuble (Ligne 11)
L’arrêt d’autobus « FONTAINE AU ROI » se trouve à 150 mètres de l’entrée de l’immeuble (Ligne 46)
L’arrêt d’autobus « MAISON DES METALLOS » se situe à 200 mètres de l’entrée de l’immeuble (Ligne 96)
INSOLITES
Oberkampf : aussi un groupe Punk…
Un groupe punk parisien des années 1980 s’est appelé Oberkampf, en hommage à cette rue. Le groupe s'est rendu célèbre par un premier maxi 45 tour intitulé « Couleur sur Paris », où l'on pouvait trouver une reprise originale de Poupée de cire écrite originellement par Serge Gainsbourg pour France Gall…
La maison des Métallos : Musique, syndicalisme et création artistique…
Située au 94, rue des Jean-Pierre Timbaud (à 200 mètres de l’appartement), la « Maison des Métallos » était -Au départ- une manufacture fabriquant des instruments de musique en cuivre. Rachetée quelques années plus tard elle devient la maison Couesnon, mondialement reconnue pour la qualité de ses instruments (Couesnon, pour mémoire, est le premier fabricant d’instruments de musique à avoir introduit la machine à vapeur dans ses industries).
À la suite de la crise économique de 1929, la société Couesnon, qui vend beaucoup d’instruments aux jazzmen américains, doit réduire la voilure pour finalement céder les bâtiments, en 1936. La même année, avec le Front populaire, les effectifs de l’Union Fraternelle de la Métallurgie de la Confédération Générale du Travail (CGT) passent de 10 000 à 250 000 syndiqués. L’argent des cotisations est investi dans des biens immobiliers, dont le 94 rue d’Angoulême (Devenue depuis rue Jean-Pierre Timbaud).
La Maison des Métallurgistes est inaugurée le 2 mai 1937 et devient un haut lieu du syndicalisme, sous la direction de l’Union Fraternelle des Métallurgistes, une branche de la CGT dévolue aux progrès sociaux. La Maison devient le siège d'actions politiques fortes, comme l’organisation de l’aide à l’Espagne républicaine avec l’accueil des volontaires des Brigades Internationales, l’entrée dans la Résistance, la lutte contre les guerres d’Algérie et du Vietnam et l’engagement contre le fascisme sous toutes ses formes.
L’UFM se trouve contrainte de vendre en 1997. Devant le danger de voir la Maison des métallos vendue à des promoteurs privés, associations et habitants du quartier s’unissent et créent le Collectif Interassociatif. Leur lutte et le soutien des élus d’arrondissement permettent le rachat des bâtiments par la Mairie de Paris.
En novembre 2007, la Maison des métallos devient Établissement Culturel de la Ville de Paris. Elle dispose d’une salle de spectacle insonorisée adaptée à toutes les formes de création contemporaines, d’une salle claire sous verrière, d’une dizaine de salles de travail, dont deux studios audio et vidéo, de bureaux pour l’équipe administrative et d’un bar : le Café des métallos, sur la mezzanine surplombant le hall d’accueil.
IMMEUBLE
Aujourd’hui :
Situé au sein du quartier « Folie-Mericourt », cet immeuble est construit au cours de la première moitié du XXème siècle. Il est aujourd’hui composé de cinq bâtiments répartis sur une parcelle de 733 m², à cheval entre la rue des Trois Bornes et la rue Jean-Pierre Timbaud. Il comprend 186 lots en copropriété ; Dont 128 à usage d’habitation.
Cet appartement se trouve dans le bâtiment B. Il représente 167/10 016èmes des parties communes générales de l’immeuble (Correspondant à la quote-part des charges communes générales et des travaux votés) & 33/1002èmes des parties communes spéciales liées au bâtiment B (Correspondant à la quote-part des charges communes et des travaux votés de ce bâtiment dans lequel se situe cet appartement).
Il est le fruit de la réunion de deux lots de copropriété.
Lors des quatre dernières années, de nombreux travaux ont été votés & réalisés :
2016 : Ravalement de la façade sur rue
2018 : Débarrassage et nettoyage de la cour commune
2019 : Réfection du plancher haut du premier étage
Au cours de cette assemblée générale, les budgets pour 2016 & 2017 ont été établis à 31 000 €.
La constitution d’un « fonds travaux » (Permettant d’avoir à disposition un fond de trésorerie en cas de travaux imprévus) n’a pas été décidé.
Les travaux de réfection de la façade sur rue ont été votés (Pour un budget total établi à 117 000 €).
Plusieurs procédures sont également en cours (Annexions sauvages de parties communes & charges impayées, principalement).
En revanche, le projet de réfection de la toiture a été ajourné.
Au cours de cette assemblée générale, le budget de l’année 2017 (Etabli à 31 000 €) a été confirmé et reconduit pour l’année 2018.
La constitution d’un « fonds travaux » (Permettant d’avoir à disposition un fond de trésorerie en cas de travaux imprévus) a été, une nouvelle fois, rejetée.
Les travaux de reprise du plancher haut du premier étage (Réalisés en urgence) ont été ratifiés.
La réalisation d’un Dossier Technique Global (D.T.G.) - Pour lequel le syndic à l’obligation de soumettre cette proposition en assemblée générale des copropriétaires depuis la mise en application de la Loi ALUR mais dont l’approbation est facultative...- a été rejeté (Comme pour la plupart des copropriétés).
Une des copropriétaires a été autorisée à se raccorder au réseau d’évacuation des eaux usées de l’immeuble.
A cette occasion, la scission de la copropriété en deux entités distinctes (Avec un syndic pour chaque + un autre en charge de chapeauter l’ensemble) a bien été entériné.
De ce fait, le budget de fonctionnement de cette partie de copropriété est désormais établi à 8000 € pour les années 2018 & 2019.
Il a également été décidé le débarrassage et le nettoyage de la cour commune (Pour un montant établi à 756 €).
Par ailleurs, deux procédures sont également en cours (Annexions sauvages de parties communes & charges impayées, principalement) ; Les précédentes ayant été soldées.
Il a également été demandé des devis concernant des travaux d’étanchéité à prévoir de la cour commune.
Cette assemblée générale a été convoquée en urgence afin de voter des travaux de réfection du plancher haut du 1er étage (Pour un montant total établi à 32 000 €).
Le budget annuel a été fixé à 8500 € pour 2019 & 2020.
La constitution d’un « fonds travaux » (Permettant d’avoir à disposition un fond de trésorerie en cas de travaux imprévus) a été, une nouvelle fois, rejetée -Tout comme la réalisation d’un diagnostic technique global-...
Il a également été renouvelé la demande des devis concernant des travaux d’étanchéité à prévoir de la cour commune & de la création d’un local poubelles, auprès de l’architecte de l’immeuble.
Demain :
Mise à part une éventuelle proposition d’étude de réfection de la toiture (Sans suite depuis 2016) ainsi qu’une prévision de réfection d’étanchéité de la cour commune (Evoquée en 2018 & 2019), il n’y a pas d’autres travaux évoqués à court ou moyen terme, pour le moment.
APPARTEMENT
Il s’agit de deux lots de copropriété réunis par un précédent propriétaire..
CHARGES ET TAXES
Charges de copropriété : 300 €/Trimestre
Taxe foncière : N.C.
DIAGNOSTIQUES (Réalisés en 2007 – Actualisation en cours)
Surface Loi Carrez: 28,70 m² (29,99 m² au sol)
Plomb (Peintures):
Présence de peintures au plomb au-delà des seuils en vigueur, sans accessibilité.
Termites:
Absences d'indication de la présence de termites.
Electricité:
Anomalies identifiées:
B3.3.6 a2: Au moins une prise de courant comporte une broche de terre non reliée à la terre
B3.3.6 a3: Au moins un circuit (n'alimentant pas des socles de prises de courant) n'est pas relié à la terre
B4.3 b: Le type d'au moins un fusible ou disjoncteur n'est plus autorrisé (Fusible à tabatière, à broches rechargeables, coupe-circuit à fusible de type industriel, disjoncteur réglable en courant protégreant des circuits terminaux)
Amiante:
Aucuns matériaux susceptibles de contenir de l’amiante identifiés
Performances énergétiques :
Classé E en consommation conventionnelle (259 kWh ep/m²/an) et B en émission de gaz à effet de serre (8 kg eqCO²/m²/an).