ENVIRONNEMENT/PRATIQUE
Historique
La rue du Colisée commence avenue des Champs-Élysées et se termine rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Un arrêt du Conseil du roi du 25 août 1769 déclare que le chemin des Gourdes, voie sinueuse qui, depuis le XVIIème siècle, serpentait à travers les marais en rejoignant le faubourg Saint-Honoré et les Champs-Élysées, serait transformé en une nouvelle rue rectiligne dénommée « rue du Colisée ». La rue est effectivement ouverte vers la fin de la même année.
Elle tient son nom du Colisée, luxueux établissement de plaisirs au XVIIème siècle, situé dans le quartier et ouvert entre 1771 et 1780.
À l’image de son glorieux voisin italien, le Colisée de Paris était un superbe monument destiné à accueillir les fêtes et les spectacles les plus prestigieux. Un succès qui n’aura duré que très peu de temps...
Apparus au XVIIème siècle à Londres, les Vauxhall Gardens ressemblaient à des parcs d’attractions où le visiteur parcourait un univers de fausses ruines ou d’arcs de triomphe. On pouvait aussi écouter de la musique et assister à des spectacles pyrotechniques. Le succès est immédiat et des idées d’exportation ne tardent pas à surgir.
En 1769, une compagnie parisienne est chargée de créer un établissement dont le luxe dépasserait tout ce qui avait été précédemment fait. Pour un tel projet, la compagnie acquiert un vaste terrain dans le quartier des Champs-Élysées, que l’on situe aujourd’hui entre l’avenue Matignon et la rue Jean-Mermoz. À l’époque, les Champs-Élysées sont déjà populaires pour leurs cafés, leurs guinguettes et leurs maisons de jeux.
La construction est donc lancée avec un seul objectif, que ce Colisée soit prêt pour mai 1770, date du mariage du Dauphin et de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche. Un tel événement augure logiquement une période de célébrations publiques, idéales pour inaugurer ce nouveau lieu. Malheureusement, les travaux ne se passent pas comme prévus et le bâtiment n’est pas prêt pour le mariage royal. L’inauguration n’a donc lieu qu’en mai 1771.
Peu importe, Paris a désormais son propre Colisée, un nom choisi en hommage au célèbre monument romain.
Malgré un faux départ, le succès ne se fait pas attendre. Le Colisée devient vite « le rendez-vous de tous les jeunes élégants de Paris ». Au cours des grandes occasions, il n’est pas rare de croiser des actrices, chanteuses ou danseuses. Un lieu qui finit par attirer Marie-Antoinette elle-même !
Il faut dire que l’établissement a tout pour plaire : une gigantesque salle de bal, un bassin, une galerie, des gradins et des terrasses. Le lieu accueille aussi une flopée de boutiques de bijoux ou de mode. À l’extérieur, le Colisée bénéficie d’un superbe jardin où l’on organise aussi des divertissements de toutes sortes. Au total, l’établissement peut accueillir jusqu’à 40 000 visiteurs.
Concerts, ballets, spectacles de marionnettes, bals masqués, feux d’artifice, courses de chevaux ou encore expositions de tableaux… Les événements s’enchaînent et font les beaux jours du Colisée.
En dépit des nombreux spectacles, l’aventure du Colisée tourne court. La faute notamment à des frais considérables ; Toujours plus importants que les recettes...
Au bout de quelques années, l’entreprise décline et le public se lasse rapidement de ces événements. Les bourgeois sont de moins en moins nombreux à venir après la tombée de la nuit aux Champs-Élysées. À l’époque, le quartier est encore excentré du centre de Paris et accueille surtout les rôdeurs et les prostituées.
En 1780, le Colisée est officiellement en faillite. À l’exception d’un pavillon devenu une guinguette, l’édifice est entièrement démoli afin de percer l’actuelle rue Jean-Mermoz.
Toute trace l’édifice a donc disparu, seule la rue du Colisée rappelle l’existence de cet ancien lieu de fêtes et de spectacles.
Evolutions actuelles
Avec ses nombreux bars, restaurants, discothèques, le quartier de la rue du Colisée est resté un lieu où fêtards, employés de bureaux (Également nombreux dans le quartier) et riverains se côtoient au quotidien.
Pratique
Transports:
La station de metro la plus proche se trouve à 200 mètres de l’entrée de l’immeuble (Métro Saint-Philippe du Roule – Ligne 9). La station Franklin D. Roosevelt (Lignes 1 & 9) se trouve à 450 mètres.
Le bus 52 s’arrête à 200 mètres de l’immeuble et les lignes 32,73 & 93 sont facilement accessibles (Dans un rayon de 500 mètres).
Insolite
- Le théâtre Marigny :
Situé carré Marigny, à l'angle de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de Marigny, le théâtre Marigny connait une histoire riche en rebondissements depuis le milieu du XIXème siècle.
En effet, Après la révolution de 1848, une petite salle, le Château d'enfer, dirigée par Lacaze, y présente des spectacles de « physique amusante, fantasmagorie et curiosité ».
Cette modeste attraction devant fermer ses portes, Jacques Offenbach, jugeant l'emplacement idéal dans la perspective de l'exposition universelle de 1855, obtient d'en disposer, y fait quelques travaux, et ouvre le 5 juillet 1855 le Théâtre des Bouffes-Parisiens, bientôt rebaptisé Bouffes d'été, la troupe d'Offenbach trouvant refuge durant l'hiver aux Bouffes d'hiver, rue Monsigny (cette salle conservera d'ailleurs le nom de théâtre des Bouffes-Parisiens jusqu'à aujourd'hui).
En 1859, à l'expiration du bail d'Offenbach, la salle devient le théâtre Deburau, du nom de son directeur Charles Deburau, fils du célèbre mime Jean-Gaspard Deburau. Il est dirigé après lui par Céleste Mogador avant de devenir en 1865 les Folies-Marigny, sous la direction du ménage Montrouge.
Le théâtre est démoli en 1881 pour céder la place en 1883 à un panorama construit par Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra de Paris.
Le Panorama est transformé en théâtre en rotonde en 1894 par l'architecte Édouard Niermans. Il enchaîne les productions à succès. La salle est encore agrandie et modernisée en 1925.
De 1965 à 1978, la direction est assurée par la comédienne Elvire Popesco, assistée de Hubert de Malet et Robert Manuel. Jean Bodson leur succède et entreprend d'importants travaux de rénovation, ainsi que la transformation totale de la seconde salle en petit théâtre de 311 places, la salle Gabriel, rebaptisée quelques années plus tard salle Popesco.
La concession du théâtre (les murs appartenant à la Ville de Paris) est accordée en 2000 à la holding Artémis de François Pinault, qui en confie la direction à Robert Hossein, puis à Pierre Lescure à partir de 2008.
Fermé depuis juillet 2013 en raison de problèmes structurels, le bâtiment est l'objet des travaux de réhabilitation (notamment d'un renforcement de la coupole). La réouverture a lieu en novembre 2018 avec l'adaptation scénique du film musical de Jacques Demy et Michel Legrand, Peau d'âne.
- Le Paramount Elysées :
Situé au 5, rue du Colisée. Un cinéma ouvre à cet emplacement en 1933, à l'emplacement de l'ancien théâtre de l'Avenue. Il porte d'abord le nom de « Studio BGK » puis, en décembre 1934, après de travaux portant la capacité de la salle à 600 places, devient le « cinéma de l'Avenue ». En juin 1968, il devient le « Paramount-Élysées », après des travaux portant sa capacité à 650 places, comprenant une mezzanine. En décembre 1976, une nouvelle salle est ajoutée. Racheté par Gaumont, il fusionne le 4 mars 1981 avec le cinéma voisin, l'Ambassade-Gaumont (50 avenue des Champs-Élysées), pour donner naissance au Gaumont-Ambassade. Le complexe dispose désormais de trois salles, un hall commun, alors qu'un couloir permet d'accéder aux salles de l'ancien Paramount-Élysées. Porté par la suite à sept salles pour 1500 places, il ferme en 2016.
IMMEUBLE
Aujourd’hui:
Construite entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème, cette copropriété est répartie sur deux bâtiments (Un bâtiment principal sur rue et un second sur cour).
Elle est composée de 83 lots, dont 61 logements.
Cet appartement représente aujourd’hui 106/3983èmes des parties communes générales de l’ensemble de la copropriété & 106/3128èmes des parties communes particulières au bâtiment A (Dans lequel il est situé) ; Ce qui correspond aux quotes-parts des charges de copropriété et de répartition des coûts des travaux, selon qu’ils soient communs ou spécifiques à un bâtiment.
Les travaux suivants ont d’ores et déjà été votés et réalisés :
2011 : Rénovation de la loge de la Gardienne
2013 : Remise en état des fenêtres de la cage d’escalier, nettoyage des gouttières et de la verrière située au-dessus du local poubelles.
2014 : Réfection du réseau d’alimentation d’eau froide
2015 : Rénovation de la toiture et du collecteur du local poubelles
2016 : Réalisation d’un diagnostic énergétique
2017 : Réfection des deux colonnes électriques de l’immeuble & Installation d’un éclairage dans la cour commandé par un détecteur de présence
Par ailleurs voici un condensé des trois dernières assemblées générales des copropriétaires :
Assemblée générale du 6 Juin 2018 :
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été validé à 137 820,00 € pour l’année en cours (Et conservé en l’état pour l’année à venir).
Lors de cette assemblée générale, un nouveau syndic a été mandaté.
Il n’y a pas eu d’autres points spécifiques abordés…
Assemblée générale du 13 juin 2019 :
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été validé à 140 000,00 € pour l’année à venir.
Lors de cette assemblée générale, la réalisation d’un nouveau « Diagnostic Technique Global » a été refusée.
Il a été décidé, par ailleurs, la réalisation de travaux de rénovation du système de chauffage collectif de l’immeuble pour un montant de 180 000,00 € (Soit une quotepart de 4885,00 € supportée par le vendeur) ; Ainsi que le remplacement des grilles d’aération situées en rez-de-chaussée sur rue pour un montant arrêté à 2614,00 € (Soit 70,00 € de quotepart).
La pose d’un interphone de type « GSM » a également été votée pour un montant de 4000,00 € TTC - Soit 107,00 € réglés par les propriétaires actuels de cet appartement -.
Enfin, les travaux de renforcement de la porte vitrée du SAS ont été décidés pour un montant établi à 2824,00 € (Soit 75,00 € de quotepart pour cet appartement).
En revanche les travaux de réfections des parties communes en rez-de-chaussée, de la cage d’escalier du bâtiment A ainsi que l’installation d’un système de vidéo-surveillance ont été repoussés à une prochaine assemblée générale.
Un point a également été fait concernant une procédure en cours opposant le syndicat des copropriétaires et le propriétaire du commerce sur rue ; en retard de règlement de ses charges de copropriété…
Assemblée générale du 17 Novembre 2020 :
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été validé à 135 000,00 € pour l’année à venir.
Lors de cette assemblée générale, la réalisation d’un « Diagnostic Technique Global » a été de nouveau refusée.
En revanche les travaux de réfections des parties communes en rez-de-chaussée et la remise en état des espaces verts ont été votés pour un montant total établi à 14 980,00 € (Soit 286,00 € TTC de quotepart à la charge du vendeur ; en prenant en compte les différentes clés de répartitions applicables).
Par ailleurs, les travaux de remise en peintures du couloir du 5ème étage ont été décidés pour un montant de 5737,00 € (Répartis entre les seuls copropriétaires de l’étage ; Soit une quotepart totale établie à 515,00 € à la charge du vendeur).
Demain:
Aucuns travaux ne sont évoqués pour le moment.
APPARTEMENT
Charges et taxes
- Charges de copropriété: 990 €/trimestre
- Taxe foncière: N.C.
Diagnostics
Surface Loi Carrez: 40,92 m² (44,94 m² au sol)
Plomb (Peintures):
Présence de peintures au plomb au-delà des seuils en vigueur, sans accessibilité à l'intérieur (Mais garde-corps avec peintures au plomb dégradées sur les balcons).
Termites:
Absences d'indication de la présence de termites.
Electricité:
Anomalies identifiées:
B 2.3.1 a: Il n'existe aucun dispositifs différentiel
B 3.3.6 a1: Au moins un socle de prise de courant ne comporte pas de broche de terre.
B 4.3 b: Le type d'au moins un fusible ou un disjoncteur n'est plus autorisé (Fusible à tabatière, à broche rechargeable, coupe-circuit à fusible de type industriel, disjoncteur réglable en courant protégeant des circuits terminaux).
B 8.3 e: Au moins un conducteur isolé n'est pas placé sur toute sa longueur dans un conduit, une goulotte, une plinthe ou une huisserie, en matière isoante ou metallique; jusqu'à sa pénétrations dans le matériel électrique qu'il alimente.
Amiante:
Aucuns matériaux susceptibles de contenir de l’amiante identifiés
Performances énergétiques :
Classé E en consommation conventionnelle (293 kWh ep/m²/an) et F en émission de gaz à effet de serre (68 kg eqCO²/m²/an).
PLAN