ENVIRONNEMENT
HISTORIQUE
Le Boulevard Richard Lenoir
Le Boulevard fut nommé en en 1875, en l’honneur de François Richard (1765-1839), un manufacturier d’étoffes, qui modifia son nom pour y rajouter une partie de celui de son associé, Joseph Lenoir-Dufresne, après le décès de celui-ci en 1806, devenant ainsi « François Richard-Lenoir ».
Reliant la place de la Bastille et le boulevard Jules Ferry, le Boulevard reprend la partie des quais de Valmy (précédemment quai Louis XVIII) et de Jemmapes (précédemment quai Charles X) qui conduisaient de la rue Rampon jusqu’à la place de la Bastille.
Recouvrant une partie du canal Saint-Martin, qui fut achevé en 1826 et recouvert en 1860 entre la place de la Bastille et le square Frédéric Lemaître, le boulevard est encadré de part et d’autre de voies de circulation avec en son centre un terre-plein, la promenade Richard Lenoir, longue de 2 kilomètres
Réaménagé en 1993, puis en 1994, selon les plans de la paysagiste Jacqueline Osty et de l'architecte-urbaniste David Mangin. La promenade abrite aujourd’hui quatre squares, dix-huit fontaines, ainsi que deux boulodromes et des tables de ping-pong
Square Jules Ferry
Situé en face de l’immeuble et le long du terre-plein central, le square Jules Ferry et un lieu agréable. On y trouve des aires de jeu pour les enfants et une large variété d’arbre et d’arbustes, notamment des cerisiers du japon.
Le square abrite également une statue en pierre du sculpteur Jean-Bernard Descomps (1872-1948) représentant une grisette, figure populaire de vieux Paris du 19ème siècle, ces jeunes femmes indépendantes qui exerçaient des petits métiers, tels que couturières, blanchisseuses ou encore vendeuses des quatre saisons.
Le square Jules Ferry est ouvert de 8h à 21h30 et de 9h à 21h30 - Le week-end en été - et de 8h à 17h et de 9h à 17h - Le week-end en hiver -.
La rue de la Folie Méricourt
La rue porterait le nom d'un propriétaire appelé « Marcaut » qui y possédait une folie — c'est-à-dire une maison de campagne - Devenue « Moricaud », puis « Méricourt », cette ancienne rue principale du hameau de Popincourt est indiquée sur le plan de Gomboust, établi en 1652.
Un recensement atteste de la présence d’habitants dans cette rue, entre le Moyen-Âge et le XVe siècle.
Jusqu’au début du XVIIIe siècle, il s’agissait d’un chemin rural menant vers les villages de Belleville ou Ménilmontant…
La rue - qui était le prolongement de la rue Carême-Prenant - s'arrêtait jadis à la rue de Ménilmontant (partie devenue rue Oberkampf), au-delà de laquelle elle se continuait jusqu'à la rue du Faubourg-Saint-Antoine, sous le nom de rue Popincourt, de rue Bas-Froid et de rue Saint-Bernard.
Par arrêté du 2 avril 1868, elle prend la dénomination de rue de la Folie-Méricourt par réunion de :
EVOLUTION:
Aujourd’hui ce quartier et l’un des plus animés du 11ème arrondissement, il s’est progressivement vidé de ses grossistes et a vu s’installer à leur place une nouvelle génération de commerces : fleuristes, restaurants, bars branchés, magasins de décoration, cavistes, commerces de bouche … un quartier devenu résolument tendance !
PRATIQUE
Marché:
Le marché Popincourt, juste en face de l’immeuble sur le terre-plein du Boulevard Richard Lenoir, est un marché éclectique en extérieur. Il se tient les mardi & vendredi de 7h à 14h30.
Vous y trouverez de nombreux étals proposant fromages, viandes, charcuteries, fruits et légumes, poissons, cuisines du monde...et bien d’autres encore..
Pour vos courses du quotidien, vous trouverez également un vaste panel de commerces dans un rayon de 500 mètres autour de l’immeuble, notamment dans la rue Oberkampf, réputée pour ses commerces de bouche.
Transports :
Les stations de métro les plus proches se trouvent à 450 mètres de l’entrée de l’immeuble : les métros « République » et « Parmentier » (Lignes : 3/11/5/8 et 9)
L’arrêt d’autobus « Ferry - Lenoir » (ligne 20) et l’arrêt d’autobus « J.P Timbaud – Richard Lenoir – » (Ligne 96) se situent à deux pas de l’entrée de l’immeuble.
INSOLITE :
20-22, rue de la Folie-Mericourt:
Le portail passé, un corridor enchaîne une succession de cours, chacune reliée à l'autre par une arcade traversant un immeuble. Il s'agit de l'ancien hôpital de Nicolas de Blégny (1652-1722), chirurgien, apothicaire et chimiste. En 1689, il ouvre dans cette rue une clinique où il soigne les tumeurs, la goutte et l'asthme. Un jardin médicinal lui fournit les plantes destinées à la fabrication de ses remèdes. Auteur de nombreux ouvrages sur les vertus thérapeutiques du thé, du café et du chocolat, il publie en 1692, sous le pseudonyme d'« Abraham du Pradel », Le Livre commode des adresses de Paris, mine de renseignements sur la vie quotidienne au XVIIème siècle. Au sol, la longue voie pavée est aménagée avec des dalles qui ont été apposées pour amortir les cahots des charrettes amenant les malades. L'ensemble possède un charme certain. A côté de cette parcelle, le duc de Fronsac installa en 1722 une maison de rendez-vous célèbres, où il recevait maintes dames galantes...
De la Rue Mouffetard à la Folie Méricourt… :
Pierre Gripari a publié en 1983 un recueil de contes intitulé : Les Contes de la Folie Méricourt. En voici le préambule :
« La sorcière de la rue Mouffetard, bien connue des lecteurs des Contes de la rue Broca, décida un beau jour de changer de quartier. Elle s'installa donc sur la rive droite de la Seine, rue de la Folie-Méricourt (elle l'avait choisie à cause de son nom) et se crut désormais bien tranquille. Mais les petits enfants de son nouveau quartier ne tardèrent pas à la détecter, à la dépister, à la chahuter, à exiger enfin qu'elle leur écrive un second recueil de contes. La sorcière s'est assise à sa table, elle a poussé un gros soupir, elle a rassemblé ses souvenirs, puis elle s'est mise à la tâche et… voilà le résultat ! »
IMMEUBLE
L'immeuble, bâti en pierres et moellons, a été construit à la même période que le canal, vers les années 1826. La maison Bouly, négociant-grossiste en carrelage, sanitaire et revêtements de cuisines et de salles de bain, s’y installa en 1867. Des panneaux publicitaires en céramique ornent toujours la façade aujourd’hui. La porte principale, située sous une arcade centrale est encadrée de chaque côté par une niche abritant une statue de style romain.
Aujourd’hui :
Cet ensemble immobilier est composé de 65 lots (Dont 42 appartements, un local commercial et 22 caves), répartis sur un seul bâtiment.
Cet appartement (et sa cave) représente trois cent trente-deux/ dix mille troisièmes (332/10 003èmes) de la propriété du sol et des parties communes générales.
Les principaux travaux de copropriété réalisés sont les suivants :
2014 : Maçonnerie au niveau du soubassement rue rampon, débouchage des ventilations et reprise de pierre angle rue Rampon et bd Richard Lenoir pour un montant ttc de 3.520.00 € (Montant de la quotepart pour cet appartement : 116,82 €)
2016 : Reprise des jointements d'un mur porteur situe dans le local commercial du rez-de-chaussée droite pour un montant ttc de 1 175.00 € (Montant de la quotepart pour cet appartement : 39,99 €)
2016 : Remplacement des boites aux lettres pour un montant ttc de 4 500.00 € (Montant de la quotepart pour cet appartement : 149,37 €)
2018 : Remplacement de la porte cochère pour un budget de 13 435 € (Montant de la quotepart pour cet appartement : 445,90 €)
2019 : Réfection de la couverture pour un montant de 155 000 € - Hors assurance Dommages/Ouvrage et Honoraires architectes / syndic/ sps - (Montant de la quotepart pour cet appartement : 5144 Euros)
2020 : Ravalement de l’ensemble des façades de l’immeuble pour un montant de 365 584 € (Montant de la quotepart pour cet appartement : 12 133 €)
Par ailleurs, voici un condensé des trois dernières assemblées générales des copropriétaires de cet immeuble :
Assemblée générale du 18/01/2018 :
Le budget voté pour l’exercice du 01/07/2020 au 30/06/2021 est établi à 49 380,00 €
La réalisation de travaux de remplacement de la porte cochère pour un montant de 13 435 € a été votée à l’unanimité (Montant de la quotepart pour cet appartement : 445,91 €).
Un mandat a été donné au syndic afin d’engager toutes procédures, si nécessaire, à l’encontre d’un copropriétaire qui, faisant suite à des travaux réalisés sans accord de la copropriété a supprimé une cloison. Ces travaux ont entrainé des fissures dans plusieurs appartements ainsi qu’un affaissement.
A ce jour il n’y a pas de procédures engagées ; des travaux de consolidation (la pose d’un IPN), ayant été effectués avec l’intervention d’un ingénieur structure afin de sécuriser l’ouvrage.
Reste un contentieux avec ledit copropriétaire qui souhaite que le montant des travaux de consolidation , soient entièrement pris en charge par la copropriété. Cette dernière a proposé une participation mais se refuse à prendre en charge la totalité des travaux étant donné que ces derniers ont été réalisés sans son accord…
Assemblée générale du 19/11/2019 :
Le budget voté pour l’exercice du 01/07/2018 au 30/06/2019 est établi à 45 380,00 €
Les Travaux de réfection de la toiture ont été votés pour un montant de 155 000 € (hors assurance Dommages/Ouvrage et Honoraires architectes / syndic/ sps).
Par ailleurs, la copropriété a validé le transfert anticipé de la propriété des colonnes électriques à la société ENEDIS, conformément à la Loi Elan N° 2018-1021 du 23/11/2018 – voté à l’unanimité.
Assemblée générale extraordinaire du 05/02/2020 :
La demande d’autorisation à postériori des travaux de démolition d’une cloison par un copropriétaire et de la pose d’un IPN a été rejetée.
Demain:
De nombreux travaux ayant été effectués ces dernières années, il ne resterait à envisager que la réfection de la cage d’escalier dans les années à venir.
APPARTEMENT
Il s’agit d’un charmant appartement de 3 pièces situé au 4ème étage avec ascenseur, exposé Nord-Est sur la rue de la Folie Méricourt, bénéficiant d’une vue dégagée, d’une belle luminosité, ainsi qu’un plan optimisé.
Charges et taxes
- Charges de copropriété: 1680 €/ an
- Taxe foncière: 544 euros/an
DIAGNOSTICS (EN COURS DE REALISATION)
PLAN