ENVIRONNEMENT PRATIQUE
Historique
En 1812, le village de Bagnolet compte 230 maisons, entre la rue des Tournelles (rue Alazard) et le départ du chemin de Vincennes (rue Robespierre) au sud (où se trouvaient les bâtiments de la basse-cour du château).
En effet, Bagnolet n'a été longtemps qu'un petit village blotti dans une dépression entourée de collines dont on tirait de l'argile et du gypse jusqu'au XIXème siècle. Au XIe siècle, on fait mention de Bagnolet dans les écrits des abbayes de Saint-Denis et de Saint-Maur qui y possèdent des fiefs. Quelques seigneurs y ont également des terres et des conflits d'autorité apparaissent. Pour y mettre fin et surtout pour asseoir son pouvoir, le prévôt de Paris, Hugues Aubriot, rend la justice le 22 décembre 1369.
En 1412, Bagnolet est le lieu de résidence d'Isabeau de Bavière.
En 1427, alors que la guerre de Cent Ans fait rage, elle installe le duc de Bedford, régent du royaume de France pour les Anglais, dans un hôtel proche du sien.
Au XVIe siècle, le village accueille un nouvel hôte de marque, le cardinal Du Perron.
Mais ce n'est qu'au siècle suivant que ce village agricole devient un lieu de villégiature important.
Trois châteaux s'imposent : celui des Brières, propriété des ducs de Rohan-Chabot, celui de Malassis construit par la famille Le Peletier de saint Fargeau et enfin le plus célèbre, le château de Bagnolet construit par Monsieur le Juge.
De ces domaines, il ne subsiste rien aujourd'hui ; Excepté un pavillon du domaine de Bagnolet que l'on peut voir rue de Bagnolet à Paris.
Son autre titre de gloire, Bagnolet le tire de sa culture des pêchers en espalier.
En 1717, le duc d'Orléans, régent du royaume, et la duchesse achètent le château de Bagnolet. Mais le régent se heurte aux paysans dont il veut faire arracher les vignes pour pouvoir chasser. Ces derniers se révoltent et le duc délaisse très vite sa « campagne ».
À la fin de ce siècle, des restructurations de territoire vont s'opérer.
Devenue une véritable commune en 1789, Bagnolet entre dans le monde industriel au début du XIXème siècle. Ce sont les ouvriers, chassés de Paris par les travaux du baron Haussmann, qui viennent se construire des maisonnettes dans les vergers reconvertis.
Depuis, à travers les différentes mutations industrielles et ses flux migratoires, Bagnolet est devenu un joyeux melting-pot multiculturel...
INSOLITE
Cette demeure, bien que restaurée aux XIXe et XXe siècles, n'en reste pas moins l'une des plus anciennes de Bagnolet. Son premier propriétaire est, selon la tradition qui tient, semble-t-il, de la légende, le cardinal Jacques Du Perron (1556-1618), célèbre surtout pour avoir réconcilié Henry IV avec le catholicisme. Il fait construire en 1610 ce superbe fronton orné de ses armes. L'écusson a depuis longtemps été recouvert de badigeon. Cette même année le cardinal entre au Conseil de régence. On dit que Bagnolet est son lieu de villégiature favori, il y écrit beaucoup et rencontre des gens de belles-lettres comme Ronsard. Très malade, il est contraint en 1618 de quitter sa maison et de retourner à Paris. Il y meurt dans l'année.
Au fond de la cour intérieure de la maison du cardinal, on découvre un puits original. Il est orné de la tête du propriétaire originel ; décoration pour le moins surprenante !
Les armoiries de Bagnolet...
Les armes de la commune de Bagnolet se blasonnent ainsi :
d'or à la branche de pêcher entrelacée en sautoir de sinople fruitée de trois pièces de gueules
Cette enseigne est le portrait d'un personnage populaire à Bagnolet sous la Restauration : un aveugle jouant de la vielle. Une chanson fort connue à l'époque lui est dédiée et chantée par Desaugiers et Béranger. L'enseigne orne une des nombreuses guinguettes qui fleurissent en cette fin de XIXe siècle, où les citadins viennent de Paris le dimanche pour danser.
Fondée sur l'ancienne chapelle de Bagnolet du XIIIe siècle, cette église a été bâtie en deux fois. Sur les voûtes des travées les plus anciennes, dans la partie orientale de l'édifice, on retrouve les initiales et les armes d'Henri II et de Diane de Poitiers. Ce qui permet de dater approximativement la construction entre 1547 et 1559. Sont construites à cette époque trois des six travées s'ouvrant sur la nef centrale et la chapelle donnant sur la travée la plus au sud. L'autre partie de l'édifice date sans doute de la seconde moitié du XVIIIème siècle, bien que le projet de construction existe depuis 1711. À cette époque sont rajoutés les trois travées occidentales, la façade principale et le clocher. Le buffet d'orgue date également de la fin du XVIIIe siècle. L'église fait l'objet depuis plusieurs années d'une restauration complète, financée par la ville et les Bâtiments de France.
Ce plan est un des seuls vestiges du château de Bagnolet, comme le pavillon de la rue de Bagnolet à Paris. Il est difficile de retracer exactement les limites du domaine, mais on sait qu'il s'étendait de Montreuil à Paris, jusqu'à la rue des Balkans. Le terrier, qui fait partie du registre foncier de la seigneurie, retrace les jardins qui auraient été dessinés par le neveu de Le Nôtre, Desgots, à la demande du duc d'Orléans alors propriétaire du château.
PRATIQUE
Transports:
La station de métro la plus proche se trouve à 800 mètres de l’entrée de l’immeuble (Métro Robespierre – Ligne 9). La station Galliéni (Ligne 3) se situe à 850 mètres.
Les bus de la Ligne n° 102 & 318 s’arrêtent à 300 mètres de l’entrée de l’immeuble (Arrêt République/Robespierre).
Les bus de la ligne n°351 s’arrêtent à 550 mètres de l’immeuble (Arrêt Edouard Vaillant)
Les Marchés :
Marché de Croix de Chavaux (A 1 kilomètre du loft) :
Tous les jeudi, vendredi & dimanche, parcourez les allées aux senteurs enivrantes d'un marché semi-couvert...
- Jeudi & dimanche : de 8h à 13h
- Vendredi : de 12h à 19h
Les écoles :
Crèche collective Les Coutures – Croix Rouge française : située à 80 mètres du loft (6, rue du lieutenant Thomas à Bagnolet)
Crèche municipale Multi-Accueil : à 1500 mètres (29, rue Lénine à Bagnolet)
Ecole maternelle Jules Ferry : située à 150 mètres du loft (33, rue Paul Bert à Bagnolet)
Ecole élémentaire Jules Ferry : située à 250 mètres du loft (36, rue Jules Ferry à Bagnolet)
Collège Politzer : situé à 300 mètres de l’entrée du loft (52, rue Jules Ferry à Bagnolet)
Lycée Eugène Hénaff : situé à 2,7 kilomètres du loft (55, avenue Raspail à Bagnolet)
De nombreux établissement privés sont également accessibles dans un rayon de 5 kilomètres.
IMMEUBLE
AUJOURD'HUI
Cette copropriété se compose aujourd’hui de 66 lots, répartis sur deux bâtiments :
- un immeuble d’habitation « classique » -Dit « A & B »
- un bâtiment industriel -Dit « Bâtiments C/D/E/F »-, où est situé ce loft- intégralement réhabilité en lofts d’habitations).
Il est à noter que les travaux affectant ces deux bâtiments n’impactent (Financièrement) que les propriétaires distincts (Clés de répartition).
Par ailleurs, voici un résumé des trois dernières assemblées générales qui se sont tenues :
L’exercice de l’année écoulée a été approuvé pour un montant établi à 23 322 €.
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été validé à 29 000 € pour l’année à venir.
Lors de cette assemblée générale, la création d’un fond travaux (Egal à 5% du budget prévisionnel) a été décidée.
Par ailleurs, le remplacement des extincteurs et d’une partie du collecteur des eaux usées et des eaux vannes ont été actés (Ainsi que la vérification de l’ensemble de ces colonnes d’eaux).
Le syndic a également été reconduit dans ses fonctions.
L’exercice de l’année écoulée a été approuvé pour un montant établi à 29 628 €.
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été maintenu à 29 000 € pour l’année à venir.
Lors de cette assemblée générale, la création d’un fond travaux (Egal à 5% du budget prévisionnel) n’a pas été voté.
Par ailleurs, le remplacement des pavées de verre du bâtiment E a été décidé.
Enfin, l’intervention d’un maçon a été programmé afin de reprendre la jointure de certains pavés dans la cour.
Le syndic a également été reconduit dans ses fonctions.
L’exercice de l’année 2019 a été approuvé pour un montant établi à 28 103 € (Et 28 496 € pour l’année 2020).
Le budget annuel de fonctionnement de la copropriété a été maintenu à 29 000 € pour l’année à venir.
Lors de cette assemblée générale, la création d’un fond travaux (Egal à 5% du budget prévisionnel) a été voté.
Par ailleurs, le transfert définitif au réseau public de distribution des colonnes montantes électriques de l’immeuble a été décidé (A titre gratuit).
Une copropriétaire a également pu racheter une partie des comble situés au-dessus de chez elle (Bâtiment A).
Il a également été décidé du remplacement des compteurs d’eau froide par des modèles « Télé-relevables ».
Des travaux visant à supprimer des infiltrations au sein du bâtiment A ont également été décidés (Uniquement à la charge des copropriétaires de ce bâtiment).
Enfin, un projet de scission des bâtiments « A & B » et « C,D, E, F » a été proposé mais non retenu pour le moment…
Le syndic a également été reconduit dans ses fonctions.
DEMAIN
Aucuns travaux à prévoir pour le moment ; hormis une éventuelle scission des deux bâtiments composant cette copropriété en deux entités distinctes...
LOFT
Situé à quelques centaines de mètres des portes de Paris et de l’avenue de la République, ce loft aménagé par un studio d’architecture de renom, a été entièrement crée il y a moins de 10 ans...
CHARGES & TAXES
Charges de copropriété (Lissées sur l’année 2021): 481 €/trimestre
Taxe foncière: 2076,00 €/an
DIAGNOSTIQUES (Réalisés en 2015 – En cours de renouvellement) :
Surface Loi Carrez: 161,36 m²
Plomb (Peintures):
Absence de peintures au plomb au-delà des seuils en vigueur
Termites:
Absence de termites
Gaz:
Aucune anomalie identifiée
Electricité:
Aucune anomalie identifiée
Amiante:
Aucuns matériaux susceptibles de contenir de l’amiante identifiés
Performances énergétiques :
Classé E en consommation conventionnelle (253 kWh ep/m²/an) et D en émission de gaz à effet de serre (36 kg eqCO²/m²/an)
PLAN