HISTORIQUE
La rue Moret est ouverte en 1853, sous sa dénomination actuelle. Elle doit son nom à celui d'un ancien propriétaire local.
Située à proximité de la station de métro Ménilmontant, elle relie la rue Oberkampf à la rue Jean-Pierre Timbaud.
La rue Oberkampf doit son nom à Christophe-Philippe Oberkampf -Célèbre pour avoir fondé la manufacture royale de toiles imprimées de Jouy-en-Josas où était fabriquée la toile de Jouy-.
Cet ancien chemin rural part des fossés, sur un bras mort de la Seine, avant d’escalader les premières pentes de Ménilmontant. Du boulevard du Temple (Sur le tracé du rempart de Charles V), au boulevard de Ménilmontant (Correspondant à la barrière des Fermiers généraux), la rue s’est formée par urbanisation progressive à partir de la fin du XVIIIème siècle. Aux maisons ne dépassant pas un étage, avec commerce sur rue -Et dont il reste quelques exemples aujourd’hui encore-, ont succédé les cours et passages encadrés de nouvelles maisons et d’ateliers.
Quant à la rue Jean-Pierre Timbaud, son nom porte celui d'un syndicaliste français appartenant à la Confédération générale du travail (CGT) Jean-Pierre Timbaud (1904-1941), fusillé par les nazis.
Jusqu'en 1944-1945, elle a porté le nom de « rue d'Angoulême-du-Temple », également appelée « rue d'Angoulême-au-Marais » ou plus simplement « rue d'Angoulême ».
Le nom de la rue fait référence au duc d'Angoulême, Louis Antoine d'Artois (1775-1844), grand prieur du Temple et de France.
Cette rue a été ouverte le 13 octobre 1781, sous le nom de rue d'« Angoulême-du-Temple », entre la rue des Fossés-du-Temple à la rue de la Folie-Méricourt. La rue fait partie d'une opération de lotissement sur des marais situés en contrebas des boulevards.
Elle est ensuite prolongée en plusieurs étapes :
- Au sud, jusqu'au boulevard du Temple en 1790 ;
- Au nord pour se terminer en impasse au niveau de l'actuel n° 52 en 1825;
- Jusqu'à la rue Saint-Maur en 1852 ;
- Jusqu'à la rue Moret en 1859.
Dans la première partie du XIXème siècle, la rue était située dans l'ancien 6ème arrondissement.
Elle fut, des années durant, célèbre dans le monde ouvrier et syndical pour avoir abrité dans la maison des Métallos, située à proximité de la rue Moret, le principal syndicat français de la métallurgie dans les années 1948 à 1960. De là partaient les principales manifestations ouvrières.
A l’origine, les habitants sont des commerçants et petits entrepreneurs, ouvriers et artisans. Le commerce est l’une des activités traditionnelles de la rue, en particulier le commerce de détail, encore largement présent aujourd’hui. L’artisanat et la petite industrie ont, eux, désormais disparu. Pourtant, ils ont longtemps tenu une place importante. Le travail des métaux et la petite mécanique y dominent dès le XIXème siècle : batteurs d’or, chaudronniers, fondeurs de métaux. Aux marges du faubourg Saint-Antoine, la rue accueille également des charpentiers, des menuisiers et des parqueteurs. Le travail des peaux et cuirs est aussi très représenté, car la rue Oberkampf est située au cœur des anciens quartiers industriels de Paris.
EVOLUTIONS ACTUELLES
Autrefois simple rue commerçante structurant la partie méridionale du Faubourg du Temple, la rue Oberkampf est devenue un lieu à la mode, dans les années 1990. De nombreux cafés et restaurants, des boîtes de nuit et des salles de concert ont ouvert dans la rue — en particulier dans sa moitié orientale, à proximité de Ménilmontant — et dans ses environs, comme dans la rue Saint-Maur et la rue Jean-Pierre-Timbaud. La plupart des anciens ateliers ont, quant à eux, été reconvertis en galeries d’art ou en bureaux accueillant architectes, artistes ou designers.
PRATIQUE…
Marché & commerces environnants
Marché du Père Lachaise: Présent le mardi et vendredi de 7h à 17h00, le marché du Père Lachaise se se tient sur le terre-plein du boulevard de Ménilmontant et se situe à 300 mètres à pied de l’appartement.
A 100 mètres, un supermarché assurera vos besoins au quotidien.
A 150 mètres, vous y trouverez une boulangerie ; A 270 mètres, une boucherie…
Transport
Les station de métro les plus proches (Ménilmontant -Ligne 2- & Parmentier -Ligne 3-) se trouvent à respectivement 300 & 500 mètres de l’entrée de l’immeuble.
L’arrêt de bus Saint-Maur/Jean-Aicard (Lignes 96 – N12 & N23) se trouve à 100 mètres de l’entrée de l’immeuble.
Ecoles
- Plusieurs crèches et garderies à proximité (Une crèche municipale et une crèches parentale privée à 500 mètres).
- Ecole maternelle Publique BALEINE : Située à 350 mètres de l'appartement (Une école maternelle privée à 250 mètres)
- Ecole primaires publiques REPUBLIQUE : Située à 500 mètres de l'appartement. (Une école primaire privée à 250 mètres)
- Collège VOLTAIRE: situé à 650 mètres de l'appartement (Un collège privé à 800 mètres)
- Lycée VOLTAIRE situé à 650 mètres de l'appartement (Un Lycée privé à 550 mètres)
INSOLITES
Oberkampf : aussi un groupe Punk…
Un groupe punk parisien des années 1980 s’est appelé Oberkampf, en hommage à cette rue. Le groupe s'est rendu célèbre par un premier maxi 45 tour intitulé « Couleur sur Paris », où l'on pouvait trouver une reprise originale de Poupée de cire écrite originellement par Serge Gainsbourg pour France Gall…
La maison des Métallos : Musique, syndicalisme et création artistique…
Située au 94, rue des Jean-Pierre Timbaud (à 200 mètres de l’appartement), la « Maison des Métallos » était -Au départ- une manufacture fabriquant des instruments de musique en cuivre. Rachetée quelques années plus tard elle devient la maison Couesnon, mondialement reconnue pour la qualité de ses instruments (Couesnon, pour mémoire, est le premier fabricant d’instruments de musique à avoir introduit la machine à vapeur dans ses industries).
À la suite de la crise économique de 1929, la société Couesnon, qui vend beaucoup d’instruments aux jazzmen américains, doit réduire la voilure pour finalement céder les bâtiments, en 1936. La même année, avec le Front populaire, les effectifs de l’Union Fraternelle de la Métallurgie de la Confédération Générale du Travail (CGT) passent de 10 000 à 250 000 syndiqués. L’argent des cotisations est investi dans des biens immobiliers, dont le 94 rue d’Angoulême (Devenue depuis rue Jean-Pierre Timbaud).
La Maison des Métallurgistes est inaugurée le 2 mai 1937 et devient un haut lieu du syndicalisme, sous la direction de l’Union Fraternelle des Métallurgistes, une branche de la CGT dévolue aux progrès sociaux. La Maison devient le siège d'actions politiques fortes, comme l’organisation de l’aide à l’Espagne républicaine avec l’accueil des volontaires des Brigades Internationales, l’entrée dans la Résistance, la lutte contre les guerres d’Algérie et du Vietnam et l’engagement contre le fascisme sous toutes ses formes.
L’UFM se trouve contrainte de vendre en 1997. Devant le danger de voir la Maison des métallos vendue à des promoteurs privés, associations et habitants du quartier s’unissent et créent le Collectif Interassociatif. Leur lutte et le soutien des élus d’arrondissement permettent le rachat des bâtiments par la Mairie de Paris.
En novembre 2007, la Maison des métallos devient Établissement Culturel de la Ville de Paris. Elle dispose d’une salle de spectacle insonorisée adaptée à toutes les formes de création contemporaines, d’une salle claire sous verrière, d’une dizaine de salles de travail, dont deux studios audio et vidéo, de bureaux pour l’équipe administrative et d’un bar : le Café des métallos, sur la mezzanine surplombant le hall d’accueil.
IMMEUBLE
Aujourd’hui :
Situé au sein du quartier « Oberkampf – Saint-Maur », ce très bel immeuble industriel, construit au cours de la première moitié du XXème siècle, est aujourd’hui composé de trois bâtiments répartis sur une parcelle de 3663 m². Il comprend 259 lots en copropriété ; Dont 6 à usage d’habitation.
Le loft se trouve à cheval entre les bâtiments B & C.
Initialement à usage d’atelier, il a été officiellement transformé à usage d’habitation par un permis de construire délivré en 1993.
Lors des cinq dernières années, de nombreux travaux ont été proposés (Et pour la plupart votés) :
Au cours de cette assemblée générale, les travaux de réfection de l’ensemble des façades sur cour et des toitures des bâtiments A & B n’ont pas été ratifiés (Votés en 2013 et réalisés en début d’année 2016).
Une procédure a également été approuvée à l’encontre d’un bar exploitant un des locaux commerciaux situé en rez-de-chaussée (Trop de public accueilli pour une capacité maximale autorisée de 50 personnes).
Le remplacement d’une partie des réseaux enterrés situés dans les parkings ont également été votés.
En revanche, la réfection du sol du hall d’entrée (Côté Cité Griset) ainsi que la pose d’un filet anti-pigeons ont été rejetés.
Au cours de cette assemblée générale, les travaux de réfection de l’ensemble des façades sur cour et des toitures des bâtiments A & B ont finalement bien été ratifiés (Votés en 2013 et réalisés en début d’année 2016).
Il en va de même pour la mise eux normes des ascenseurs et la révision de la toiture du bâtiment C (Votée en 2015 et réalisée en début d’année 2016).
Ont également été votés des travaux d’étanchéité d’une terrasse.
Quatre procédures (Pour nuisances ou recouvrement de charges impayées) sont en cours d’instruction.
Les travaux remplacement d’une poutre métallique au niveau d’une terrasse (Votés en 2014 et réalisés début 2017) ont été entérinés.
Des travaux de rénovation de la verrière (Côté Cité Griset) ont été votés à cette occasion.
Un architecte a également été mandaté en vu de la préparation d’un dossier de ravalement d’un mur pignon (Côté rue Moret).
Il n’existe plus qu’une procédure en cours (pour recouvrement de charges impayés)
Il s’agit donc d’une copropriété bien tenue !
Demain :
Mise à part le ravalement d’un mur pignon côté rue Moret (Mitoyen à un hôtel) évoqué lors de la dernière assemblée générale des copropriétaires, on peut supposer que le ravalement de la façade côté rue Moret serait à envisager dans les 5 à 10 ans à venir (Rien d’évoqué pour le moment)…
APPARTEMENT
Il s’agit de trois lots de copropriété réunis par un précédent propriétaire et dont le changement de destination (Désormais à usage d’habitation) a été entériné par un permis de construire au cours de l’année 1993.
CHARGES ET TAXES
Charges de copropriété : 426 €/Trimestre
Taxe foncière : 955 €/an
DIAGNOSTIQUES
Surface Loi Carrez: 93,01 m² (+ 1,54 m² au sol pondérés pour moitié - Soit 93,73 m² pondérés)
Plomb (Peintures):
Absence de peintures au plomb au-delà des seuils en vigueur.
Termites:
Absences d'indication de la présence de termites.
Electricité:
Une anomalie identifiée : B8.3 e - Au moins un conducteur isolé n'est pas placé sur toute sa longueur dans un conduit, une goulotte ou une plinthe ou une huisserie, en matière isolante ou métallique, jusqu'à sa
pénétration dans le matériel électrique qu'il alimente (Raccord entre les deux tableaux électriques situés dans la salle de bains).
Amiante:
Aucuns matériaux susceptibles de contenir de l’amiante identifiés
Performances énergétiques :
Classé E en consommation conventionnelle (269 kWh ep/m²/an) et B en émission de gaz à effet de serre (8 kg eqCO²/m²/an)