Jusqu'à sa création officielle en 1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle de Clichy à laquelle elle était incorporée. En 1215, l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres » pour y pratiquer la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend.
Durant une bonne partie du XIXème siècle, le territoire de la future commune « Levallois-Perret » appartient à la famille d'un proche de Napoléon Bonaparte.
Le projet d'une ville sur le futur site de Levallois-Perret naît en 1822 quand une opération de lotissements est lancée au lieu-dit Champerret (le champ pierreux) par Jean-Jacques Perret ; après la disparition de deux hameaux encore existants au XVIIIème siècle : Villiers et Courcelles. Nicolas Eugène Levallois, avec l'aide d'un ami géomètre, reprend le projet quelques années plus tard. Le village de Levallois est officiellement né le 27 septembre 1845. Il correspond au jour où Nicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle : « la vigne aux prêtres ». Il intègre dans ses plans, sans état d'âme, la propriété de Jean Bérenger. Mais celui-ci refuse catégoriquement toute intrusion dans son domaine, et ne veut pas vendre son bien. Nicolas Levallois devra attendre son décès, en 1850, pour commencer le morcellement du lieu-dit la Planchette. Il faudra près d'un demi-siècle. La famille du comte Bérenger sera expropriée de ses dernières parcelles (l'actuel parc de la Planchette mais aussi les terrains utilisés pour réaliser la place des Fêtes, actuelle place de Verdun) en 1924.
Pour autant, le 1er janvier 1867, la commune est officiellement créée sous l’égide de Napoléon III. Gustave Eiffel s’y installe à ce moment afin de réaliser les premières pièces de sa tour…
La mairie de Levallois-Perret sera, elle, inaugurée le 27 mars 1898 et marquera l’apogée du projet de Nicolas-Eugène Levallois, initié cinquante ans plus tôt.
En 1903, est créée une première usine de fabrication d'automobiles : les "Automobiles Clément-Bayard" quai Michelet (Rebaptisé « Quai Charles Pasqua » en juin 2016), qui fermera en 1920. Début 1911, Marc Birkigt, chef motoriste de la firme Hispano-Suiza, fonde, lui aussi, un atelier de production d'automobiles à Levallois (Transféré à Bois Colombes en 1918). En 1921, la firme Citroën loue, puis achète en 1929, les 70 000 m2 de l'ex-usine "Clément-Bayard". De 1949 jusqu'au 29 février 1988, date de fermeture de l'usine, elle sera le principal centre de production de la célèbre " Citroën 2 CV", dont les prototypes furent créés ici, en 1939.
D’autres grands noms industriels ont également implantés leurs lieux de production à Levallois-Perret ; Tels que Louis Blériot, Roger-Gallet, Olida, SFR ou les chocolats Meunier…
La péniche est amarrée entre le pont ferroviaire d’Asnières (Un des plus larges d’Europe avec ses 10 voies, construit en 1837, remplacé et élargit entre 1851 et 1926) et l’Ile de la Jatte (Rendue célèbre par de nombreux peintres impressionnistes du XIXème siècle et, aujourd’hui, un des endroits les plus « glamour » de l’ouest parisien !).
Dans les années 1980, la nécessité de renouvellement est accélérée par une mutation du tissu industriel. Le départ des usines Citroën, -Libérant de grandes emprises foncières et entraînant avec elles la cessation progressive de nombreuses petites activités industrielles et artisanales liées au secteur de l’automobile-, a constitué un tournant décisif pour la commune.
D’importantes opérations publiques sont alors engagées sous la forme de ZAC délaissés par l’industrie et les activités en bords de Seine ou sur des sites au bâti vétuste et hétérogène.
La ZAC Front-de-Seine a permis de créer un nouveau quartier, avec des logements libres et sociaux, des entreprises tertiaires, des services, des commerces et des équipements structurants tels que le lycée Léonard de Vinci.
De nombreux sièges sociaux de grandes entreprises internationales se concentrent sur le Front de Seine. Leurs taxes professionelles amènent des revenus qui ont permis à la ville de construire et gérer -Entre autres...- le Conservatoire de musique Maurice Ravel, des équipement sportifs à la pointe, et des colonies de vacances de rêve…
Le réaménagement des berges où est amarrée la péniche viennent également de débuter,
pour transformer la dernière friche des quais en parc paysager, avec parcours de santé et structures sportives en libre accès.
C’est le dernier espace non aménagé des quais de Seine à Levallois-Perret. Quelque 3 000 m² nichés entre les terrains de baskets et la voie ferrée SNCF du Transilien.
Ce projet d’espace paysager le long de la Seine s’inscrit dans la « promenade bleue » dont le tracé emprunte le quai Charles-Pasqua et qui devrait atteindre, à terme, 36 km de parcours piéton et cycliste dans les Hauts-de-Seine.
Les traces du passé industriel de la ville ont donc désormais presque totalement disparu...
La commune constitue, depuis 2014, le canton de Levallois-Perret et a intégré le 1er janvier 2016 l’Etablissement public territorial Paris Ouest la Défense.
Marché & commerces environnants
Marche de l’Europe : A 700 mètres de la péniche, il se tient avenue de l’Europe tous les samedis de 8h à 12h.
Marché couvert de Levallois: Présent tous les mardi, vendredi, samedi, dimanche de 8h à 12h, ce marché couvert se tient dans les halles situées Place Henri Barbusse, à 1,5 kilomètres à pied de la péniche. Tout Levallois s'y croise, entre les fleurs et les légumes, avant de se retrouver dans les cafés et les petits commerçants installés à proximité.
Marché Jean Zay : Situé place Jen Zay (à 1 kilomètre de la péniche), il se tient les mercredi et samedi de 8h à 12h
A 450 mètres, un supermarché, une boulangerie et une maison de la Presse assureront vos besoins quotidiens.
Résolument luxueux, l'ancien centre commercial, construit dans les années 1970 -Et massivement décrié par les Levalloisiens pour son aspect sinistre-, a été fermé pour réhabilitation. Situé à 1,6 kilomètres de la péniche, il se nomme désormais SO Ouest et accueille quelques 80 boutiques chics éclairées par une verrière. Le quartier - qui bénéficie déjà d'une nouvelle maison de l'enfance et d'un espace pour les préados – dispose également de nouvelles salles de cinéma, d'espaces verts et de rues arborées. Enfin, une médiathèque de 2 000 m² a ouvert ses portes en 2011, à la place de l'ancienne bibliothèque d'Alsace.
Transport
Transilien : Clichy-Levallois est la gare la plus proche de la péniche. Elle se situe à 1 kilomètre à pied. Elle est desservie par les trains de la ligne L du réseau Transilien Paris Saint-Lazare.
Métro : La station de métro la plus proche (PONT DE LEVALLOIS - BECON) se trouve à 650 mètres du quai. Elle permet l’accès à la ligne 3.
Bus : L’arrêt de bus QUAI DE CLICHY se trouve à 200 mètres de la péniche. Il est desservi par les lignes 238.
Ecoles
- Plusieurs crèches et garderies à moins de 700 mètres du quai.
- Ecole maternelle Publique SAINT-EXUPERY : Située à 400 mètres de la péniche (Plusieurs écoles maternelles privées à moins d’un kilomètre)
- Ecole primaires publique EDITH GORCE-FRANKLIN : Située à 1,2 kilomètres de la péniche (Plusieurs écoles primaires privée à moins d’un kilomètre)
- Collèges LOUIS BLERIOT: situé à 250 mètres de la péniche (Deux collèges privés à 700 & 1100 mètres)
- Lycée LEONARD DE VINCI : situé à 750 mètres de la péniche (Plusieurs autres établissements privés aux alentours).
INSOLITES
Gustave Eiffel : vers sa tour pour l’éternité…
Enterré dans le cimetière municipal de Levallois-Perret, aux côtés de personnalités telles que Léon Zitrone, Louise Michel, Maurice Ravel ou Madame Soleil, Gustave Eiffel bénéficie d’un traitement de faveur. En effet, sa tombe est la seule qui ne soit pas dans l’alignement des autres : elle est orientée vers sa tour dont chacune des pièces fut fabriquée dans ses ateliers levalloisiens !
Buffalo Bill, vainqueur à Levallois…
En 1878, l’illustre fabricant de bicyclettes, Clément-Bayard, achète un vaste terrain et tous les habitants reprennent à leur compte le défi que le champion cycliste Meyer lance en 1893 à un cavalier, le colonel Cody, mieux connu sous le nom de Buffalo Bill. Malheureusement les Levalloisiens seront déçus d’assister à la victoire du cheval sur le vélo…
LE BATEAU
Origine
Il s’agit d’une péniche « Freycinet ». Le gabarit Freycinet est une norme européenne régissant la dimension des écluses de certains canaux, mise en place par une loi du programme de Charles de Freycinet datant du 5 août 1879.
Elle portait la dimension des sas d'écluse à 39 m de long pour 5,20 m de large, afin qu'elles soient franchissables par des péniches de 300 t ou 350 t avec 1,80 à 2,20 m de tirant d'eau. En conséquence, les bateaux au gabarit Freycinet ne doivent pas dépasser 38,5 m sur 5,05 m. On parle ainsi de bateaux ou de péniches Freycinet.
Plus particulièrement, cette péniche est issue d’une série appelée « Gros numéro ». Il s’agit du nom donné aux péniches construites en Allemagne et données à la France, à partir de 1921, en dommage de la guerre de 1914/1918. Les numéros géants de fabrication, peints en blanc sur le devant leurs valent cette appellation.
Les Français qui ont reçu ces « Grands numéros » (639 au total) se sont empressés de les repeindre… On les reconnait quand même à leurs formes géométriques et anguleuses très caractéristiques, et il est facile pour un oeil un peu exercé de les identifier….
Configuration actuelle :
Transformée en habitation, elle dispose aujourd’hui d’un confort moderne (Machine à laver, sèche-linge, air conditionné, réfrigerateur, congélateur,…), d’une, luminosité hors pair et accueille quatre chambres, deux salles de bains, un vaste séjour, un espace cuisine dînatoire…
Il s’agit donc d’un lieu de vie familial qui permet, de surcroît, une division en deux logements distincts.
A quai, la péniche est reliée aux réseaux d’eau, d’électricité et à internet.
Le chauffage central est alimenté au fioul (2 à 3 approvisionnements nécessaires en hiver) .
Les cuves alimentaires sont remplies d’eau qui donnent du lest et stabilisent le bateau. Elles permettent de naviguer avec 4 tonnes d’eau de réserve (de l’eau pour une bonne semaine pour 10 personnes à bord…).
Entretien :
L’entretien d’une péniche s’apparente à celui d’une maison de campagne.
Tous les 10 ans, il faut la monter en cale sèche afin d’entretenir les œuvres vives. Passé ce délai, la peinture ou le goudron de protection se dégradant, la corrosion commence à attaquer la coque. Cet entretien comprend un sondage et relevé des épaisseurs, un carénage et un goudronnage en deux couches. Cet entretien coûte au minimum 5000 €…
De nos jours, il y a un chantier naval flottant qui peut se déplacer dans les Hauts de Seine pour faire cet entretien (Sondage, relevé des épaisseurs, carénage, peinture); ce qui est bien plus pratique que de déplacer le bateau en chantier… Tant qu’il s’agit de travaux simples :
A l’intérieur de la péniche, le temps dédié au ménage est identique à celui d’une maison, dépendant de sa taille et de la personnalité de son occupant…
En ce qui concerne cette péniche, sa dernière sortie en cale sèche date de 2017 (sortie de l’eau, nettoyage, peinture, remplacement des anodes).
Sa coque a été entièrement doublée entre 2000 & 2007.
Le droit de stationnement doit être renouvelé tous les 5 ans auprès des voies navigables de France (Et, dans tous les cas, au moment d’un changement de propriétaire).
CHARGES ET TAXES
Droit de stationnement : 1068 €/mois
Taxe Foncière: 2056 €/an